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Fantasy Décomplexée

La fantasy accessible, motivante et créative.

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Mon parcours

Je m’appelle Suèwa, j’ai 21 ans. Je suis autrice de fantasy, mais je ne le suis pas devenue du jour au lendemain.

Si tu doutes de ta légitimité d’auteur, tu vas peut-être te reconnaître dans mon histoire.

Mon parcours n’est pas vraiment classique. Ni évident.

Attends, je te raconte !

J’ai commencé ma vie en étant très douée en maths et en sciences, mais profondément nulle en français malgré ma bonne volonté. En fait, j’étais dyslexique et dysorthographique.

Ça commence bien pour une future autrice…

Mais je ne me voyais pas devenir autrice – pas encore –, je voulais être astronome. Ce n’est pas si loin que ça quand on y pense. L’astronome, il étudie l’univers, et moi, je voulais découvrir de nouveaux mondes.

Finalement, j’ai vite fini par développer une fascination pour l’imaginaire, et en particulier avec les dessins-animés comme les Winx ou Avatar – je les regardais en boucle. 

Malgré mes lacunes en langue, la création était déjà un élément qui coulait dans mes veines. Alors sur ce cahier – dont on se servait quand on avait fini les exercices avant les autres –, j’écrivais trois lignes – très difficilement –, puis je faisais un petit dessin. Sans m’en rendre compte, j’avais commencé à écrire mes premières histoires. Et c’était un jeu amusant pour moi. L’invention.

Puis je suis rentrée au collège. Toujours pas terrible, les notes en français. Mais les rédactions de création me faisaient aimer cette matière.

A cette époque, je ne lisais que des documentaires d’astronomie. Beaucoup d’images, quelques courts textes explicatifs et surtout, pas d’histoire à suivre – c’était le plus compliqué pour moi dans la lecture. Je pouvais lire un paragraphe et revenir le lendemain sans avoir coupé le fil d’une histoire.

Mais à 13 ans, je découvre la BD. Jusqu’à maintenant, on m’avait déconseillé de lire les BD. On me disait qu’à cause de ma dyslexie, je me mélangerais dans l’ordre de lecture des cases et des bulles. C’est vrai, c’est arrivé, souvent, encore aujourd’hui de temps en temps. 

Mais c’est en découvrant la BD Les Légendaires que j’ai vraiment commencé à apprécier la lecture. Je les ai lus cent fois, alors j’ai pu trouver les techniques qui me permettent de lire plus fluidement et de comprendre mes lectures – encore aujourd’hui. 

C’est alors que mon niveau en français a fait un bond énorme : je faisais à présent partie des meilleurs de la classe dans cette matière.

Les félicitations de ma prof de français m’ont permis de me surpasser encore plus. C’est donc à 14 ans que j’écris mon premier roman de 10 000 mots que je termine en quelques mois puis que je réécris dans la foulée pour en doubler le nombre de mots. 

Mais, en réalité, ce n’était pas si rose…

Ce jour-là, j’avais commencé à écrire pour m’exprimer. Mes pensées étaient devenues trop lourdes pour continuer de tourner dans ma tête. J’étouffais. 

A 14 ans, c’est là que l’enfance disparaît, qu’on se rend compte que le monde n’est pas si rose. J’ai compris que peu importait à quel point je hurlais, je resterai trop petite pour qu’on entende ma voix.

Alors j’ai créé ce monde fantastique où tout se passait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Pourtant, ce roman n’était pas parfait dans la narration, les techniques, l’intrigue, ou les personnages, mais il m’a permis de respirer. J’ai pu dormir un peu mieux ce soir-là.

A l’oral du brevet, j’ai présenté ce roman. Mon rêve commençait à se dessiner doucement dans mon esprit. Je ne savais pas encore quelle en serait la forme, mais je savais que je voulais faire de ma vie une œuvre d’art. Je voulais dessiner de la BD, écrire des romans, scénariser des films. Peu importait, du temps que je pouvais faire vivre mes univers.

Mais voilà…

Comment j’allais faire avec ma dyslexie ? 

Ce n’est pas moi qui ait posé cette question. C’est eux, tous ceux autour de moi. Mes proches, mes profs.

C’est impossible.

Comment j’allais gagner ma vie avec ça ?

Les artistes sont pauvres.

Il faut que je trouve un vrai boulot pour gagner ma vie.

Tout ça, ce n’est pas moi non plus. Mais ça s’était glissé dans ma tête. 

Pourtant, mes pensées allaient aussi dans l’autre sens.

Je veux absolument faire ça ! Rien d’autre !

Il suffit que je travaille pour surmonter mes difficultés !

Moi, j’y arriverai !

Celles-là, c’est moi. Têtue, déterminée. Je savais que quoi qu’il arriverait, je vivrai de ma passion.

C’est assez vite que j’arrive au lycée. A 15 ans, je commence un nouveau roman sans savoir l’importance qu’il aurait dans ma vie. Durant les vacances de la Toussaint, j’écris 45 pages, puis je laisse poser plusieurs mois. Je poste sur Wattpad les premiers chapitres en janvier, juste pour voir, mais je ne m’attends à rien.

Puis, pendant le confinement, je décide de reprendre l’écriture de cette histoire et de poster, au fur et à mesure, les chapitres sur Wattpad.

Les commentaires pleuvent. Alors ça me motive et j’écris.

110 000 mots. C’est la longueur de ce premier tome d’une saga de 5 tomes.

Mais ça ne pouvait pas durer…

Terminale.

Crise d’angoisse quand vient l’heure d’aller en cours. C’est parce que je ne suis plus aussi douée qu’avant. J’ai l’impression de revenir en arrière, quand je n’arrivais pas à lire, mais cette fois, c’est dans toutes les matières que j’ai l’impression de traîner.

Mais c’est normal, mon esprit était occupé par tous ces mondes, il n’y avait plus de place pour les maths ou la géographie. Mais je ne l’avais pas compris à l’époque.

Alors je fais de mon mieux pour mêler les cours et l’écriture.

A 17 ans, je me fais tatouer le personnage principal de ma saga sur l’épaule. C’est un pacte, une promesse : je serai autrice, quoi qu’il arrive.

Mais à force de trop tirer sur la corde, elle finit par lâcher.

Je n’arrive plus à écrire, c’est le vide cérébral. Je ne peux plus aller en cours, c’est le burn-out.

Trois mois.

C’est le temps que je resterai dans le vide. Il n’y avait plus rien, ni envie, ni réflexion, ni activité, ni création… 

Puis vient le bac. Je prépare le minimum et j’y vais.

Dernière ligne droite, je commence à douter.

Mais je l’ai. J’ai même eu la mention assez bien.

J’aurai pu avoir mieux, je le sais. Mais dans l’état dans lequel j’étais, c’était déjà une très belle victoire.

Après ça, pas question d’affronter le vide une nouvelle fois. 

Alors l’été, je travaille pour me faire un peu d’argent. 

L’année scolaire qui suit, je fais un service civique dans un collège.

Avec mes élèves, on écrit une courte fantasy de 20 pages. Je n’avais plus écrit depuis très longtemps, mais avec eux, j’ai pu dépasser ma page blanche le temps d’une histoire.

Ensuite, je suis allée en fac d’art plastique. Je n’arrivais plus à écrire, alors, en attendant, j’allais dessiner.

Mais voilà, je n’avais pas surmonté ma phobie scolaire. C’était dur d’aller en cours, mais j’aimais ce que j’apprenais. Alors j’y suis allée quand même.

Mais ma dyslexie m’a rattrapée. Ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas frappé à ma porte. Je pensais même l’avoir surmonté avec l’écriture, elle était devenue invisible.

Fatigue. Angoisse.

Deuxième burn-out.

Cette fois, j’ai accepté le vide dont j’avais eu si peur pendant 2 ans, et ce, même si mon entourage ne l’acceptait pas encore.

Je n’ai rien fait, j’ai surtout dormi. Mais je savais que si je me reposais le temps dont mon corps avait besoin, je retrouverais mes envies et mes activités.

Ça a pris 8 mois. Mais petit à petit, j’ai repris mes activités, mes passions, au fil de mes envies.

Début 2025, j’ai 20 ans, je me lance dans l’écriture d’un nouveau  roman. Une très courte fantasy pour reprendre l’écriture. Prévision : 70 000 mots. 

J’écris les 17 premiers chapitres d’une traite durant le mois de janvier et de février.

Mais, chapitre 18, blocage.

page blanche pendant deux mois.

Mais je ne suis pas d’accord ! J’ai écrit plus de la moitié du roman. Je ne peux pas abandonner là ! Faut que je le finisse !

Alors je me penche dessus.

C’est un problème de Worldbuilding, il est trop flou. Dans ce chapitre, il y a une exposition de faits que je n’ai pas assez travaillés, c’est ça que je n’arrive pas à écrire.

En quelques jours de brainstorming, je crée mon panthéon et je me rends compte qu’il manque beaucoup de choses à cette histoire. Alors j’imagine un tome 2, puis un tome 3. La prévision actuelle est donc de 3 courts tomes de 250 pages chacun environ.

Alors, je reviens enfin à l’écriture de ce chapitre 18, non pas sans appréhension.

Mais je l’écris. Tout s’enchaîne. En à peine plus de deux semaines d’écriture intensive, je tape enfin sur mon clavier le mot Fin.

Là, arrive le moment de ma vie d’autrice dont je suis la plus fière. Je peux enfin dire que j’ai terminé d’écrire le premier jet après 3 ans de page blanche.

Et ça, tout le monde l’a su !

Ce roman, il marque une renaissance pour moi.

Et c’est celui-là, que je veux publier en premier.

Aujourd’hui – après avoir passé un quart de ma vie à tirer sur mes limites –, je travaille à plein temps sur ma passion. J’ai compris que je n’étais pas surhumaine, que je ne pouvais pas faire mille choses à la fois, alors je vais gagner ma vie uniquement avec l’écriture.

J’écris à mon rythme – un rythme qui me satisfait –, librement, et surtout, pour moi.

J’ai créé une vie où je peux respirer et créer sans m’effondrer.

Je suis douce et sensible, mais surtout, têtue et déterminée.

J’ai écrit 32 romans

22 sont sur Wattpad

9 sont terminés

9 en cours

4 en prévision

14 abandonnés

0 publié

1 en projet d’édition

Mais surtout, je ne me suis sentie autrice qu’au bout de 1 000 pages, soit presque 600 000 mots.

Et pourtant, je l’étais déjà avant.

De toute cette expérience, j’en ai fait quelques constatations. Il y a des normes qui se sont installées parmi les auteurs. Et ces normes, je ne les apprécie pas. Moi, je les remets en question.

Les auteurs ne vivent pas de leur plume. C’est vrai, pas tous. Mais ce n’est pas impossible.

L’écriture est un talent inné. Et pourtant, on pense tous ne pas posséder ce talent. On serait tous des usurpateurs ?

Les vrais auteurs publient. Ah bon ? Donc lors de l’écriture de leur premier roman – avant la publication donc –, ils ne sont pas auteurs ?

Les grands auteurs sont des génies incontestés ! Nous, simples mortels, ne pouvons comprendre l’étendue de ce qui se passe dans leur tête. Nous ne faisons que tenter de les imiter maladroitement en écrivant des pseudo romans.

Et ce n’est que le début de tout ce qui se passe dans la tête des auteurs. Dans notre tête. Mais moi, je ne veux pas de cette façon de penser !

C’est pour cette raison que j’ai créé Fantasy Décomplexée. Ici, on les va observer, les questionner, et parfois les jeter à la poubelle.

Je veux aider tous les auteurs à oser être eux. Je veux que tu te sentes légitimes, que tu te sentes auteur dès ta première page.

Je veux que tu assumes ton univers et ta voix !

Ces conseils trop techniques, flous, intimidants, abstraits, je veux les rendre accessibles, car ils peuvent l’être.

Rendre la fantasy compréhensible, simple et joyeuse.

Je veux accompagner tous les auteurs. Ceux qui n’ont pas confiance en eux, ceux qui adorent leurs persos, ceux qui inventent mille univers, ceux qui écrivent cent fois le premier chapitre.

Tous.

Toi aussi.

Je serai ta grande sœur bienveillante qui t’accompagne à ton rythme dans l’écriture de ton histoire. Je serais derrière toi pour te rassurer quand tu doutes, pour t’encourager dans ton avancement, pour t’aider dans ton processus. 

Je veux décomplexer la fantasy, mais aussi ces auteurs !

Fantasy Décomplexée sera le feu magique qui guidera les voyageurs perdus que sont les auteurs.

Ici, pas de faux semblant, je serai transparente sur la vraie vie des auteurs !

Tu as un monde en toi. Moi je suis là pour t’aider à l’écrire.

Alors suis-moi dans cette folle aventure ! ❤️

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Suèwa

Je suis autrice de fantasy et je vais t'aider à enfin écrire la tienne !

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